Steve Jobs s’est éteint le 5 octobre 2011, à 56 ans.
Sa biographie officielle, qu’il n’a jamais lue et à laquelle il n’a participé qu’en donnant à son auteur (Walter Isaacson) la possibilité d’interviewer tout son entourage proche, est sortie quelques semaines plus tard.
Je veux ici dresser un portrait de Steve après ma lecture de l’ouvrage (dans sa langue originale).
Steve Jobs était un salaud brillant, abandonné à la naissance et adopté par des parents de catégorie sociale moyenne.
Il était doué pour comprendre les gens qui l’entouraient, et cette caractéristique qu’il a sciemment développée durant sa vie lui permettait, au choix, de flatter son interlocuteur pour en obtenir quelque chose, ou bien de trouver son point faible pour le faire craquer instantanément.
Mais son trait de caractère principal, et le plus important dans la réussite d’Apple et la qualité des produits de l’entreprise (pour lesquels ce site existe et ne serait pas là aujourd’hui), est sa capacité de “concentration de l’attention”.
Dans le domaine personnel ou professionnel, Steve avait cette capacité à ne se préoccuper que d’un seul problème à la fois, et de laisser de côté tout le reste.
Dans le domaine personnel, cela signifiait qu’il a parfois laissé passer des semaines sans parler à ses enfants parce qu’il travaillait sur un projet chez Apple (et c’est le côté “salaud” de cette qualité), mais dans le domaine professionnel, c’est cette caractéristique et sa maitrise des relations humaine qui lui a permis de créer, voir agrandir, devoir quitter, réintégrer et diriger Apple.
Cette “précision laser” de concentration uniquement sur le problème le plus important, une vision certaine du futur de l’informatique, et son ultime but de créer les produits les plus innovants, transparents et simple à utiliser, ont fait d’Apple la société qu’elle est aujourd’hui.
Loin donc d’idéaliser l’homme, je me dois personnellement de reconnaitre ses immenses qualité, et tout le travail effectué pour nous offrir (ou nous vendre, à un tarif Premium) Mac OS, l’iMac, l’iPod, l’iPhone et l’iPad, qui sont tous des produits qui ont révolutionné (ou créé, dans le cas de Mac OS et de l’iPad), leur catégorie.
Steve, je n’ai pas toutes ces qualités (ni les défauts qui en sont la contrepartie).
Mais ton oeuvre, plus que ta vie, aura été un exemple pour lequel je te remercie.
Repose en paix.
C’est beau.
PS: Le site n’est pas mort !
Hihi merci Kraft !
Les bonnes résolutions… il ne faut surtout pas attendre le premier janvier pour les prendre 🙂
Très bien écrit, je valide 😉
J’ai lu 1/3 de la bio et je la trouve vraiment très bien car en effet Steve n’est pas un génie pour qui tout marche par magie. Ca reste un bosseur acharné avec les défauts que cela entraîne…